DE 11H À 22H30 avec 4 entractes
Après les renversantes Particules élémentaires, Julien Gosselin s’attaque au roman-monde d’un auteur chilien disparu en 2003. Une œuvre monumentale brassant genres, époques, villes et personnages dans un maelström de sensations multiples. Une homérique traversée au long cours qui pourrait faire date. Une fresque de 11h30, une plongée exceptionnelle dans une œuvre littéraire, une aventure théâtrale dont on se souviendra toute sa vie !
Avec ce roman “monstrueux” (plus de mille pages !) qui plonge le lecteur de l’Europe en ruines d’hier jusqu’aux tumultes du Mexique contemporain, Roberto Bolaño tisse les fils d’un roman choral, à la puissance émotionnelle et intellectuelle rare, entremêlant polar, histoire d’amour, réalisme magique et récit de guerre avec une sidérante ambition romanesque, et posant un regard aiguisé et déroutant sur notre humaine condition. Avec 16 comédiens et des musiciens sur scène – sans oublier la vidéo afin de brasser époques et lieux –, Julien Gosselin s’attache à respecter la structure en cinq parties de l’œuvre – mais aussi sa narration foisonnante parfois proche d’une série TV avec suspense et rebondissements – tout en y infusant ses propres obsessions esthétiques. Soit les ingrédients d’un spectacle puissant et jubilatoire, généreux et titanesque, où le spectateur est invité à s’abandonner au souffle dramatique et poétique d’un geyser textuel.
À ne manquer sous aucun prétexte !
DÉROULÉ
Partie 1 durée 2h
Entracte : 1h
Partie 2 durée 1h05
Entracte : ½ h
Partie 3 durée 1h50
Entracte : ½ h
Partie 4 durée 2h
Entracte : 1h
Partie 5 durée 1h30
C’est du très grand théâtre, pas de doute. Un long fleuve intranquille plein de fureur et d’amour, une célébration de la civilisation, des livres, de la littérature, tout cet art qui n’empêche pas la barbarie au XXème siècle, d’Europe aux Amériques, le règne du mal.
Armelle Héliot, Le Figaro
Le jeu des acteurs au plus près de la vérité de la multitude de leurs personnages, le recours à l’image qui esthétise et à une musique qui donne au plateau des allures de concert électro, tout concourt à faire de 2666 un spectacle total. (...) Le spectacle fut plébiscité lors de sa création à Avignon par une critique et un public unanimes.
Patrick Sourd, Les Inrockuptibles
Les cinq parties, clairement annoncées, ne laissent aucun spectateur, même ceux qui n’ont pas lu 2666, sur le bord de la route. (...). Ils lèchent notre cœur jusqu’à le déchirer, en nous offrant ce que souvent l’on cherche et rarement l’on trouve : du théâtre d’aujourd’hui, qui nous parle d’aujourd’hui.
Brigitte Salino, Le Monde
A écouter sur France Culture
– Une saison au théâtre du 12/06/16 (30’). Julien Gosselin transforme la tristesse en mélancolie.
– Le journal de la culture du 8/07/16 (5’). Julien Gosselin adapte Roberto Bolaño à Avignon
– La Compagnie des Auteurs du 19/09/16 (59’). Roberto Bolaño, une étoile chilienne (1/4)
– La Compagnie des Auteurs du 20/09/16 (59’). Roberto Bolaño, cauchemars du Chili (2/4)
– La Compagnie des Auteurs du 21/09/16 (59’). Roberto Bolaño, l’œuvre monstre (3/4)
– La Compagnie des Auteurs du 22/09/16 (59’). Roberto Bolaño, à la recherche du grand écrivain (4/4)