En coproduction avec le Festival Invisible
« Delphine Dora et Mocke : quand deux figures aussi discrètes que majeures de la musique indépendante se rencontrent, elles creusent selon leurs propres termes “ une langue étrangère dans leur propre langue ”. Mocke observe le jazz comme un entomologiste, s’en inspire, l’évoque comme si c’était une langue extraterrestre. Delphine Dora invente le folklore d’un monde qui n’existe pas.
Léonore Boulanger, à la fois nourrie à l’improvisation jazz, au folk africain et à la musique persane a construit, avec l’expérimentateur Jean-Daniel Botta et le percussionniste Laurent Sériès, ce répertoire inouï composé de miniatures krautrock, à la fois médiévales, enfantines et électroniques, entre nursery rhymes, art brut et avant-folk, à partir de poèmes d’Ernst Herbeck, poète “ brut ” autrichien ».
(Arnaud Le Gouëfflec)