L’enfant terrible du clavecin figure parmi les jeunes artistes qui bouleversent le rapport au public dans le monde de la musique classique. Sans jamais transiger sur l’excellence musicale, avec une honnêteté scrupuleuse face aux partitions, Jean Rondeau soulève l’enthousiasme des auditoires par une virtuosité renversante et une présence dénuée d’afféterie.
En compagnie de talentueux instrumentistes, il s’attèle ici à un panorama de la lignée des Bach. Car dans la famille Bach, je demande le père, puis les fils Wilhelm Friedeman, Carl Philipp Emanuel et Johann Christian, trois de ses vingt enfants à avoir embrassé une carrière musicale… et réussi à marquer leur temps en annonçant les prémices de l’ère symphonique et romantique de la fin du XVIIe siècle ! Cette histoire de transmission et d’émancipation est servie par une pulsation musicale dynamique et une interprétation très en relief, joyeuse et profonde à la fois, résolument moderne.
Une émotion, un toucher à la fois empreint de légèreté et de force qui – avec son look "baroque’n’roll" - sont la marque de fabrique de Jean Rondeau. France Info