En partenariat avec le Festival Longueur d’ondes
Le slow, à la fois danse rituelle pratiquée par les adolescents au siècle dernier et musique au tempo lent qui fit s’emballer bien des cœurs, semble avoir disparu des soirées d’aujourd’hui. Thomas Guillaud-Bataille, créateur sonore pour France Culture et ARTE Radio, et la metteure en scène Maya Boquet se lancent sur la piste de cette danse disparue. L’Âge du slow est une apologie intime et documentée d’une danse disparue, une invitation à une surboum pleine de surprises, une fantaisie documentaire qui se joue de l’espace-temps. Un homme et une femme arpentent une piste de danse, lieu indéfini et sans âge. Cela pourrait être un parquet à Philadelphie en 1957, un lino à la Plagne en 1972, le béton d’un garage dans la banlieue lyonnaise à l’automne 1993, ou toute autre piste sur laquelle on a un jour dansé le slow. Rain and tears, Only you, November rain… l’homme et la femme enchaînent les disques sur une platine. Ils chantent, boivent et dansent. Parfois, ces deux-là coupent le son et conversent sur le slow, son histoire, ses dimensions anthropologiques, musicologiques, et autres mots en “iques”.