Tout le monde connaît Les Mille et Une Nuits, en tout cas tout le monde peut s’en faire une image : des lampes merveilleuses, des tapis volants, des vizirs, des califes…
Un livre de contes qui, lui-même, est un conte : un roi est trahi par son épouse, il la décapite ; dorénavant, il épousera chaque jour une fille nouvelle qu’il déflorera et exécutera le matin même. Schéhérazade sauve sa tête en commençant une histoire qu’elle interrompt à l’approche du jour. Le roi lui laisse la vie sauve, il veut connaître la suite, ainsi les récits s’enchaînent sans interruption durant mille et une nuits.
Des récits fantastiques, des récits édifiants, des histoires d’amour, des histoires scabreuses, des histoires drôles. L’imagination de Schéhérazade est sans limite. Les Mille et Une Nuits ou comment le pouvoir de la fiction est capable d’arrêter la barbarie... Guillaume Vincent signe ici un spectacle magistral, à la fois témoin de la beauté du conte et regard assumé sur le monde arabo-musulman contemporain.
Et aussi...
Conférence de Jean-Philippe Rossignol - mercredi 25 mars à 17h30
Spectacle hyptonique et labyrinthique, où Guillaume Vincent déploie avec aisance son théâtre baroque, fait de reflets et de fantasmes
Le Monde
L’adaptation scénique mêle avec brio l’onirisme, l’invention, l’humour et la grivoiserie. Pour mieux déployer une réflexion humaniste sur la richesse du monde islamique, la liberté des corps et des coeurs, le combat des femmes et la douleur de l’exil. (…) Une ode à l’art, rempart contre la barbarie Les Echos